La Pécan Perlée

Création et montage Alain Charette

Hameçon : Daiichi 2051 # 7
Fil : Noir UNI 8/0
Ferret : Tinsel ovale argent et UNI-Stretch chartreuse
Queue : Fibres de plume de poitrine de paon bleu
Corps : Axxel Pearl 6 plis
Côtes : Tinsel ovale argent Lagartun
Aile : Poils de queue de pécan
Gorge : Fibres de plume de poitrine de paon bleu
Tête : Noire

Concernant notre sortie maquereau du 21 septembre, elle s’est finalement transformée en sortie Maxi. En arrivant à New-Richmond, de loin nous nous constatons qu’il n’y a personne sur le quai. Une fois sur place, nous comprenons vite pourquoi, le vent donne son 110%, nous n’y sommes finalement restés qu’une quinzaine de minutes, pas moyen de faire descendre le leurre tellement les vagues poussent. On délaisse donc la canne à pêche pour le panier d’épicerie. Je ne sais pas si nous retournerons au maquereau une autre fois car le voyage tire à sa fin.

Le 22 septembre, nous avons pêché le secteur A et nous y avons rencontré sur place quelques membres de Québec Pêche. Vers 09:00 heures A.M. nous étions à la fosse La Roche et débutions la journée sur des saumons à la tête dure, nous finirons l’avant-midi à la fosse Le Malin où, sur l’heure du dîner, Jo capture un madeleineau avec une Canuel dans des vents qui lui font perdre sa casquette, cette capture a pour effet de lui redonner son sourire car monsieur vent et elles ne sont pas copain-copain.

Petite pause par la suite au chalet où une bonne salade nous attend. Après le repas, pour briser l’envie de dormir qui m’envahie, j’entreprends d’attacher la mouche du jour que nous appellerons la Pecan Perlée. Retour à la pêche et comme le vent a toujours la même intensité, je décide de pêcher la Roche du côté Ouest et à mi-chemin, un beau castillon frais décide de me faire plaisir et de s’emparer de la Pécan Perlée, chanceux, salar retournera se baigner avec ses semblables après un court combat.

Vers 16:30 heures , destination Le Malin, Jo décide d’y pêcher avec une connaissance alors que moi j’irai arpenter Wetstone un peu plus haut. À cet endroit, j’y passerai quelques mouches noyées et sèches qui au final, ne donneront aucun résultat. Puis, lassé par l’absence d’action, je redescends au Malin. Ma blonde est un peu en amont du ruisseau à mon arrivée et je n’ai pas fait une dizaine de lancers dans le rapide en haut que déjà on l’entend s’exclamer « J’en ai un ! » je laisse donc ma canne sur la rive et descend l’aider à contrôler une belle femelle d’une douzaine de livres leurrée par une Mésaventure No. 8. Après deux remises à l’eau dans la journée, sa pêche est maintenant terminée et la satisfaction d’une journée rêvée peut se lire dans ses yeux. Si la pêche au saumon peut se révéler un exercice difficile à l’occasion, des journées comme celle que nous venons de vivre viennent nous remplir d’énergie et nous faire réaliser que nous sommes privilégiés.

De mon côté, ma journée s’est terminée à 19:00 heures sans que salar ne vienne se manifester de nouveau. Petite pause demain pour visiter les alentours et voir s’il n’y aurait pas quelques oiseaux à fixer sur carte compact et retour à la pêche vendredi.