La Rivière du nord...
Une destination à découvrir
Ha! La pêche à la mouche! Quelle sensation lorsqu'on manipule la canne et la soie qui permettent de présenter notre artificielle le plus naturellement du monde; comme c'est élégant un tel spectacle sur une rivière ou un lac, et nul doute que l'on peut appeler ça un art... qui s'acquiert avec de l'observation et de la pratique.
J'ai fait mes armes depuis quelques années sur les abords de la rivière du Nord. Et bien oui! La rivière du Nord, celle qui coule de Sainte-Agathe à la rivière Outaouais. Cette rivière qui est pourtant si mal connue, a jadis été une des plus poissonneuses de notre région. Ceux qui pourraient être sceptiques, n'ont qu'à vérifier à Saint-Jérôme au centre-ville, sur la magnifique promenade qui longe les abords de la rivière : plusieurs panneaux avec des photos illustrant des pêcheurs après une partie de pêche sur la rivière. Malheureusement, ce ne sont que des souvenirs qui font parti du passé.
Le passage du saumon
Bien avant notre ère moderne, des écrits signalent le passage du saumon dans ses eaux. De plus, au Québec, la première introduction de Truites brunes eut lieu en l'année 1890, dans le lac Brûlé, tributaire de la rivière du Nord, près de la ville de Sainte-Agathe, dans le comté de Terrebonne. Il s'agissait d'une importation par deux particuliers, de 25 000 alevins ensemencés (NOBAS) qui venaient de la Pisciculture de Calédonia, État de New York, aux États-Unis (CATT), et leur lignée était originaire de l'Allemagne (Mac Crimmon et Marshall 1968).
De la Truite brune
La première prise de Truite brune au Canada continental se fit au Québec, dans la décharge du lac Brûlé, en juillet 1897. Vers 1960, dans le Parc du Mont-Tremblant, au pied de la chute du Diable (Hellman), rivière de la Diable, affluent de la rivière Rouge, il y avait deux individus dont un ferra à la mouche une Truite brune d'un demi à un kg qui "sauta" deux fois, ce qui permet de bien la voir..., et qui s'échappa. À cette époque, à partir de 1959 surtout, le directeur du Parc, Albert Courtemanche, fit tenir des statistiques sur les prises faites par les pêcheurs sportifs dans les eaux du parc. Dans cette étude, à des points bien définis, on y retrouvait de la Truite brune. Sur la rivière La Diable où y coulait une eau vive particulièrement, on y retrouvait de la Truite brune, depuis le pied de la Chute du Diable jusqu'au pied du Vieux Barrage à Thivierge à l'extrémité sud du Mont-Tremblant.
La Truite brune existe toujours dans la rivière du Nord jusqu'au dessous du village de Mont-Rolland, aux chutes Wilson, dans le Parc de la rivière du Nord à Saint-Jérome, et même vers l'aval jusqu'à Lachute. Comme ça aurait été agréable de vivre au début du siècle, car ma génération (dans la trentaine) ayant été bercée par l'évolution de l'industrialisation, avons connu cette rivière bien autrement. Avec les municipalités grandissantes et le tourisme abondant, elle fut fortement agressée en servant souvent de dépotoir et on osait appeler ça "le progrès"! Aujourd'hui, le retour aux sources et la conscience de la qualité de l'environnement ont permis de remettre en valeur cette rivière "oubliée". Bien sûr, le souhait serait de la retrouver comme dans le temps mais, déjà, avec l'existence du programme sur l'assainissement des eaux, tous les espoirs nous sont permis.
L'exploitation touristique
La rivière du Nord possède un attrait touristique important car elle coule à l'intérieur de la plupart des municipalités qu'elle traverse. Pensons à Sainte-Agathe, à l'ancien pouvoir électrique; à Val-David, au Parc des amoureux; à Mont-Rolland, au pied de la compagnie portant le même nom; et à Saint-Jérôme, au Parc des Chutes Wilson; ce sont tous là, des sites à visiter. Il ne faudrait pas oublier ses affluents soit la rivière Doncaster, la rivière aux Mulets, la rivière Simon et bien d'autres qui font partie, chaque année, du contingent de la pêche sportive. Après tout, cette rivière coule sous nos yeux depuis des siècles et c'est à nous de modifier sa destinée.
Souhaitant vous rencontrer sur cette rivière afin de croiser nos soies, sportivement vôtre!
Le passage du saumon
Bien avant notre ère moderne, des écrits signalent le passage du saumon dans ses eaux. De plus, au Québec, la première introduction de Truites brunes eut lieu en l'année 1890, dans le lac Brûlé, tributaire de la rivière du Nord, près de la ville de Sainte-Agathe, dans le comté de Terrebonne. Il s'agissait d'une importation par deux particuliers, de 25 000 alevins ensemencés (NOBAS) qui venaient de la Pisciculture de Calédonia, État de New York, aux États-Unis (CATT), et leur lignée était originaire de l'Allemagne (Mac Crimmon et Marshall 1968).
De la Truite brune
La première prise de Truite brune au Canada continental se fit au Québec, dans la décharge du lac Brûlé, en juillet 1897. Vers 1960, dans le Parc du Mont-Tremblant, au pied de la chute du Diable (Hellman), rivière de la Diable, affluent de la rivière Rouge, il y avait deux individus dont un ferra à la mouche une Truite brune d'un demi à un kg qui "sauta" deux fois, ce qui permet de bien la voir..., et qui s'échappa. À cette époque, à partir de 1959 surtout, le directeur du Parc, Albert Courtemanche, fit tenir des statistiques sur les prises faites par les pêcheurs sportifs dans les eaux du parc. Dans cette étude, à des points bien définis, on y retrouvait de la Truite brune. Sur la rivière La Diable où y coulait une eau vive particulièrement, on y retrouvait de la Truite brune, depuis le pied de la Chute du Diable jusqu'au pied du Vieux Barrage à Thivierge à l'extrémité sud du Mont-Tremblant.
La Truite brune existe toujours dans la rivière du Nord jusqu'au dessous du village de Mont-Rolland, aux chutes Wilson, dans le Parc de la rivière du Nord à Saint-Jérome, et même vers l'aval jusqu'à Lachute. Comme ça aurait été agréable de vivre au début du siècle, car ma génération (dans la trentaine) ayant été bercée par l'évolution de l'industrialisation, avons connu cette rivière bien autrement. Avec les municipalités grandissantes et le tourisme abondant, elle fut fortement agressée en servant souvent de dépotoir et on osait appeler ça "le progrès"! Aujourd'hui, le retour aux sources et la conscience de la qualité de l'environnement ont permis de remettre en valeur cette rivière "oubliée". Bien sûr, le souhait serait de la retrouver comme dans le temps mais, déjà, avec l'existence du programme sur l'assainissement des eaux, tous les espoirs nous sont permis.
L'exploitation touristique
La rivière du Nord possède un attrait touristique important car elle coule à l'intérieur de la plupart des municipalités qu'elle traverse. Pensons à Sainte-Agathe, à l'ancien pouvoir électrique; à Val-David, au Parc des amoureux; à Mont-Rolland, au pied de la compagnie portant le même nom; et à Saint-Jérôme, au Parc des Chutes Wilson; ce sont tous là, des sites à visiter. Il ne faudrait pas oublier ses affluents soit la rivière Doncaster, la rivière aux Mulets, la rivière Simon et bien d'autres qui font partie, chaque année, du contingent de la pêche sportive. Après tout, cette rivière coule sous nos yeux depuis des siècles et c'est à nous de modifier sa destinée.
Souhaitant vous rencontrer sur cette rivière afin de croiser nos soies, sportivement vôtre!
références
» Texte Ronald Raymond
» Pêche à la mouche (Atos) Mai 1994.