L'Achigan en Fin de Saison
À cette période de l'année, il est encore permis de récolter l'achigan dans la plupart des régions du Québec. Et les streamers et les bourdons (bugs) demeurent toujours des leurres très productifs. Cependant, rappelez-vous que pour provoquer l'attaque chez ce poisson, il est important que ces types de leurre ne soient pas immobiles dans l'eau.

Ramenez toujours ces artificielles par saccades. Toutefois, il serait avantageux qu'elles soient confectionnées avec des matériaux qui s'animent sous l'eau. Vous comprenez ainsi pourquoi l'artificielle avec une composante (aile ou queue) en plume de marabout devient l'une des plus recherchées des adeptes de ce poisson d'une grande combativité. D'ici la fin de la saison, attachez plutôt des bourdons ou des streamers de taille normale (grosseurs 4 et 6), et utilisez davantage une soie calante ou à bout calant.
UTILISEZ DES NYMPHES PLUS RÉALISTES
La mouche artificielle qui imite l'insecte immature à l'état de nymphe (vivant sous l'eau) est sans nul doute l'un des leurres les plus productifs pour récolter plusieurs espèces de truite et autres poissons d'intérêt sportif. Et son apparence sous l'eau est d'une importance capitale pour obtenir davantage de succès. Ainsi, puisque cette imitation devrait simuler assez bien la morphologie de l'insecte, donnez-lui une allure plutôt rugueuse. Évitez d'attacher les matériaux sur l'hameçon de façon serrée, ce qui assurera davantage l'allure réaliste recherchée. Pour les imitations de nymphes d'éphémère, des poils de garde dans le dubbing utilisé pour former le corps imitent bien les branchies et les pattes de l'insecte, et ce, sans compter les barbules de hackles ou autres matériaux qui assurent aussi l'illusion de vie à la mouche une fois immergée. Avec une aiguille, ébouriffez le corps fait de poils, de chaque côté, pour que ceux-ci puissent bouger sous l'eau, simulant ainsi les branchies ou les pattes. N'hésitez pas à faire de même avec les artificielles vendues en magasin. Vous serez surpris de la différence. Il faut comprendre que parmi tous les débris qui dérivent dans le plan d'eau (morceaux de bois, herbes, etc.), le poisson doit distinguer sa nourriture.
Références
» Texte & Photo: Gilles Aubert (Septembre 1996).
» Magazine Sentier Chasse & Pêche.
